Lutter en permanence contre ses propres rythmes biologiques, manger, boire ou fumer avec excès, négliger sa fatigue et autres comportements anarchiques conduit irrémédiablement des troubles fonctionnels aux maladies organiques, des mauvaises attitudes aux complications vertébrales, des carences de toutes sortes aux maladies psychiques et psychologiques inévitables. Des maxillaires, le stress descend le long du cou qui se tend, jusqu'aux muscles antérieurs qui se contractent et durcissent dans un réflexe d'autodéfense. Les plexus (cardiaque, pulmonaire,solaire) un à un se congestionnent. Les tensions accumulées tout autour du sternum gênent le fonctionnement des organes, des viscères et des glandes. L'énergie passe mal à l'intérieur du corps.
Le manque de confiance en soi, l'étouffement de la personnalité, la timidité jouent un rôle important dans les problèmes de dos, l'ennui; le manque de passion, l'état mélancolique et dépressif, la détresse émotionnelle affaiblissent le tonus neuromusculaire et tout particulièrement les articulations du dos, le manque de tendresse crée inconsciemment une douleur lombaire.
En libérant l'inconscient par la parole associée aux bienfaits des traitements manuels, on peut accélerer la guérison des maux de dos récidivants.
En ce qui concerne le dos,il se construit jour après jour en vivant simplement, normalement sans excès et en appliquant quelques règles de vie si banales qu'elles ne constituent jamais un handicap ou même une contrainte. Elles n'en sont pas moins une condition fondamentale de votre santé future. Il devient urgent, en ce début de millénaire, si l'on veut combattre efficacement le mal de dos, de traiter en même temps physique et psychique. C'est en retrouvant l'harmonie entre le corps et l'esprit que vous n'aurez plus jamais mal au dos. Et si je ne devais vous donner qu'un conseil: aimez vous vous même, appréciez vous, relativisez vos soucis à défaut de pouvoir les éviter.
Votre santé physique est le reflet de votre santé moral.
A méditer
Quand quelqu'un désire la santé il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie.
Alors seulement il est possible de l'aider
Hippocrate